lundi 15 avril 2013

Des vers...

Je t'avais prévenu que l'exercice était délicat, et ce d'autant plus que les rimes étaient imposées et qu'il ne fallait en aucun cas les modifier. Cela pourtant ne t'a guère effrayé et je remercie les jeunes padawans de la plume de m'avoir rejoint dans ce voyage littéraire. Comme tu pourras le constater, les ambiances se modifient au gré de l'humeur de l'auteur et avec 4 rimes plusieurs histoires peuvent être racontées. J'ai passé du temps à corriger les propositions parfois avec facilité, parfois avec une pointe de harcèlement, toujours avec rigueur bien que j'ai été contraint d'accepter quelques entorses aux règles établies. J'ai tenté de respecter, par les corrections, la trame et le sens principal du quatrain voulu par son auteur.
Certains en ont même profité pour déclarer leur flamme ou faire de moi l'acteur principal de leur quatrain...j'ai même reçu une leçon particulière de l' "Académie Royale Shadok de Poésie et de Peinture sur Chewing-gum"...comme quoi même les timbrés du bocal sont fascinés par l'alexandrin !

Je te livre donc les quatrains de tes contemporains dans leur version finale.

La Cigogne :

Lune cristalline, cet astre geôlier
De ta voile blanche, lèche mon corps tué
Similaire au Phoenix vers l'épopée suivante
Tel un nouvel envol, une future épouvante.

Bad Gemini : 
                                     
 
Ce corps de rouge ceint, qui feindrait l'épouvante
Me pousse enfin libre à longer ma vie suivante
Ci gît le bourreau de mon âme, ce geôlier
La charnelle prison il me faut la tuer.
 
 Que voulait donc ce dard durci à me tuer ?
Suis-je là fasciné prêt à jouir d'épouvante ?
Serai-ce enfin moi à être la suivante ?
Otage orgasmique de ce plaisir geôlier.

   Jay :

Suave Poussin joli, ton grand bec m'épouvante

La picoreras-tu l'âme qui veut tuer 

Les rêves jaunissants de tes plumes, Geôlier ?

Je ne te veux que coq et moi poule suivante.



 Le Virus :


Que plus jamais autant d'amour ne m'épouvante

De mon coeur abîmé je fais de toi geôlier

Gardien de mon bonheur mes peurs tu dois tuer

Maintenant, "ensemble", est notre étape suivante.



Tambour Major :

Lasse, ivre de vertu, infatuée, l'épouvante
 De mon hymne funeste apaise mon geôlier


Tombeaux enlacés de lierre, à qui la suivante ?
 Mon nom est Faucheuse, je viens pour vous tuer.


Le Shadok :


Ga meu bubu gaga, meu zoga "épouvante"

Bu meu zo zogabu ! Meubu zo ga "geôlier"

Zo meu ? Ga zo meu bubu gazo meu "tuer"

Meu zo ga buzo zoga, meu meu ga "suivante"

6 commentaires:

  1. Je suis fan du shadok!!!! J'adore!!!!
    quel plaisir de lire ces vers...dont le Poussin sais sans doute (j'espère) se delecter!

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  2. Ah moi ma version préférée, c'est celle du Shadok !
    Je suis admiratif devant toutes ces productions !

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  3. Heu ! C'est mon cadeau pour avoir participé que tu as mis en illustration de ma prose ?

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  4. J'adore la photo qui illustre le quatrain de la Cigogne. Mais, bien sûr, je suis hors sujet, là ! Intéressant cet exercice de style, merci de nous l'avoir proposé, Poussin, et d'exhiber nos œuvres. Suis drôlement fier d'exposer dans ton poulailler !

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  5. Merci pour mon illustration #Flaque
    Et je confirme, tu m'as harcelé pour arriver à une prose quasi parfaite ^^
    Bon c'était hard mais je recommence quand tu veux l'un de tes défis #maso :p

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  6. On sous estime l'influence de la fameuse "Académie Royale Shadok de Poésie et de Peinture sur Chewing-gum"...
    Il y a de jolie productions. Nous reproposeras-tu d'autres défis de ce genre ?

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